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BDAN_Doc n' Coll

Archives
2 janvier 2007

Collection#9

Présentation de la collection

Nom de la collection : Vidéothèque du CNRS.

URL : http://videotheque.cnrs.fr/index.php

Domaine : Tous les domaines scientifiques sont représentés, les mathématiques aussi bien que les arts du spectacle, les sciences de l’espace ou encore l’écologie. Le catalogue est particulièrement riche en films d'ethnologie, biologie, physique.

Responsables : la vidéothèque du CNRS fait partie de l'unité propre de service CNRS Images qui dépend de la Direction de la communication.

Objectifs de la collection
: La vidéothèque à pour objectif de faire connaître ses films à des publics variés, chercheurs, enseignants, organismes culturels, sociétés de production, entreprises, particuliers. La vidéothèque du CNRS a aussi pour mission de conserver et restaurer les films qui lui sont confiés.

Public visé : Tous publics.

Langue : Français, anglais.


Organisation de la collection

Types de documents
: documentaires, reportages, film d’archives ou d’actualité.

Taille du fonds : la vidéothèque comprend actuellement plus de 1300 films produits ou coproduits par le CNRS.

Dates de la collection : des années 60 à aujourd’hui.

Présentation du fonds et qualités des textes introductifs : Présentation du fond et des différentes thématiques proposées.

Base de donnée commune ou propre
: Base de donnée propre à la vidéothèque.

Indexation : index hiérarchisé, index alphabétique.

Métadonnées internes ou externes
: les vidéos en ligne sont accompagnées d’une notice descriptive, et chaque séquence vidéo contient des métadonnées internes mentionnant le titre et la propriété du document.

Modes d’interrogation de la base
: Plusieurs modes d’interrogation et de consultation du catalogue : recherche simple, recherche avancée, recherche experte.
- La recherche simple permet l’interrogation sur tous les champs en texte intégral, par date, et par disciplines (choix à partir d’une liste déroulante). Pour consulter les films en lignes, il faut cocher la case prévue à cet effet.
- La recherche avancée permet une recherche sur quinze champs à l’aide d’index (Titre, date, durée, version, discipline, etc.).
- La recherche experte permet une interrogation sur 22 champs à l’aide d’index. Pour la recherche avancée et la recherche experte, il y a trois index hiérarchisés : mots-clés, lieux, personnalités. Présence de huit index alphabétiques (disciplines, titre, production…)

Statut juridique des documents : Les images utilisées pour la réalisation du site Web de la délégation DR17 du CNRS proviennent des archives du CNRS "Diffusion Vidéothèque Photothèque" et sont la propriété du CNRS. Toute copie, totale ou partielle, ne peut se faire sans l'accord du CNRS.

Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites
: Présence de lien vers le site du CNRS.


Consultation des documents

Description technique : Les vidéos sont disponibles au format Apple PNG.

Affichage : Les résultats  sont affichés dans un tableau comprenant : numéro de notice, titre, date, durée, film en ligne. Possibilité d’afficher les résultats sous forme de mosaïque.  Pour accéder à la notice, il suffit de cliquer sur l’image ou le titre. Pour voir un film en ligne, il faut ouvrir la notice et cliquer sur le  pictogramme représentant une caméra. Une visionneuse apparaît avec les commandes de lecture, pause, avance rapides etc. Possibilité de sélectionner des extraits en consultant l’aide de la visionneuse.

Logiciel de visualisation : L’interface de visionnage utilisée par le CNRS est ORAO, il supporte tous les formats gérés Quicktime, mais ne nécessite aucune installation. Néanmoins il est nécessaire d’avoir l’application Quicktime pour visualiser les vidéos.

Lisibilité des documents : Aucun problème de lisibilité. Visualisation claire et agréable des images.

Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation
: Possibilité de réduire ou agrandir la taille de l’écran de visualisation, lecture de la vidéo en boucle, ajout de séquences dans les favoris. Une rubrique « Historique session » permet  de conserver toutes les interrogations réalisées au cours d’une session. Un Panier permet aussi à l’utilisateur de se constituer un espace de travail.


Caractéristiques du site

Rapidité et simplicité de la navigation : La recherche est simple grâce aux listes d’index, et à la recherche par discipline.

Aide à la navigation
: Une catégorie « Aide » explique les différents modes de d’interrogation, la visualisation des résultats, le rôle des paniers et comment commander.

Multilinguisme des instructions : les instructions sont en français ou anglais, mais les documents audiovisuels et les notices sont en français.

Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages
: graphisme agréable  et lisibilité claire. Interface conviviale et intuitive.

Possibilité de communication
: Possibilité pour l’utilisateur de contacter le personnel de la vidéothèque grâce à une rubrique « contacts ».

Adaptation du site aux personnes handicapées
: non.


Mon avis

Ce site est vraiment très agréable à consulter. Il permet de découvrir les différents domaines d’activités de recherche du CNRS. Visionner des vidéos permet une autre approche du monde de la science. De plus, la qualité des documents audiovisuels est bonne et le temps de chargement est rapide.

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2 janvier 2007

Collection#8

Présentation de la collection

Nom de la collection : Encyclopédie sonore du Centre de recherche sur la Littérature des Voyages.

URL : http://www.crlv.org/outils/encyclopedie/rechercher.php

Domaine : Le CRLV étudie la littérature des voyages dans ses divers aspects: documentaire, esthétique et idéologique.

Responsables : Université de Paris Sorbonne (Paris IV), Centre de recherche sur la Littérature des Voyages.

Objectifs de la collection
: CRLV regroupe des spécialistes de diverses littératures, des historiens, des historiens de l'art et des ethnologues. Diffusion d’information, de conférences présentées lors de colloques ou séminaires.

Public visé : Chercheurs, étudiants, tous public intéressé par la littérature des voyages.

Langue : Français.


Organisation de la collection

Types de documents : L’Encyclopédie sonore rassemble des conférences présentées lors de colloques et de séminaires. Documents audio.

Taille du fonds : il y a actuellement 646 conférences dans l'Encyclopédie sonore.

Dates de la collection : Conférences portant sur des sujets de l’Antiquité au 20ème siècle.

Présentation du fonds et qualités des textes introductifs
: Chaque conférence est accompagnée d’un texte de présentation du sujet abordé. Présence d’un historique retraçant les différents colloques et séminaires qui ont eu lieu.

Base de donnée commune ou propre
: Base de donnée propre à l’Encyclopédie sonore, il n’est pas possible d’accéder à d’autres documents du site ou aux autres bases de données.

Indexation : Listes d’autorités  permettant la recherche par époque, localisation par pays, choix du séminaire ou colloque, par nom de chercheurs.

Métadonnées internes ou externes
: Chaque conférence est accompagnée d’une notice permettant d’identifier l’auteur, le titre de la conférence et le lieu de l’enregistrement de la conférence. Présence de métadonnées internes au document.

Modes d’interrogation de la base
: Deux modes de consultation : possibilité d’afficher la liste complète de toutes les conférences, ou de faire une recherche en associant plusieurs critères. Il est possible d’effectuer une recherche à partir de l’époque du sujet de la conférence, de la localisation par pays, par le titre du séminaire ou colloque, et enfin la recherche par nom d’auteur/chercheur. Statut juridique des documents : Tous les documents sont accompagnés de la mention de Copyright, Centre de Recherche sur la Littérature des Voyages.

Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites
: liens vers divers centres de recherches associés.


Consultation des documents

Description technique
: Les enregistrements sont en streaming au format Quicktime.

Affichage : Chaque conférence enregistrée requiert le plug-in Quicktime. La barre de navigation audio permet la lecture de l’enregistrement, de marquer des pauses, ou d’effectuer des avances rapides.

Logiciel d’écoute: Les documents sont à écouter avec le plug-in Quicktime. Possibilité de le télécharger.

Qualité audio des documents
: le son des conférences est clair. Qualité sonore relativement bonne.

Fonctionnalités proposées en plus de l’écoute
: Il n’y a pas d’autres possibilités que les fonctionnalités proposées par la barre d’écoute de Quicktime. Pour certaine conférence, la photographie de l’orateur est affichée.


Caractéristiques du site

Métadonnées : le titre et la propriété du site sont mentionnés.

Rapidité et simplicité de la navigation
: navigation simple. Une colonne à gauche présente les différentes catégories du site. Ce menu est présent sur toutes les pages du site, ce qui évite de revenir en arrière à chaque fois.

Aide à la navigation
: Il n’y a pas de rubrique d’aide sur le site. Il faut se diriger sur la rubrique « Encyclopédie sonore » puis cliquer sur le lien « suivez nos explications » pour installer le plug-in Quicktime, pour accéder à une page intitulée « Aide et plan du site ».

Multilinguisme des instructions
: non. Ecoute et lecture des textes en français seulement.

Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : graphisme et lisibilité agréable.

Possibilité de communication
: Possibilité de contacter le CRLV. Présence d’un forum destiné aux chercheurs qui souhaitent informer la communauté scientifique des programmes, publications et travaux variés ayant trait à la littérature des voyages considérée comme objet d'étude académique.

Adaptation du site aux personnes handicapées : non.


Mon avis

Il me paraissait intéressant d’étudier cette collection de conférences, car elle diffère de ce que j’ai pu observer jusqu'à maintenant. L’écoute est agréable et mais il est nécessaire d’installer le plug-in Quicktime pour pouvoir accéder au documents audio. Bien que ce site soit destiné à un public de chercheurs principalement, la consultation est simple grâce à la liste complète des conférences disponibles. De plus, un lien est disponible pour chaque conférence afin de consulter une fiche de présentation du conférencier : Projet de recherche, thèmes de recherches, publications. Ce répertoire des chercheurs permet aux personnes intéressées d’approfondir leurs recherches grâce aux différentes informations fournies sur l’auteur.

2 janvier 2007

Collection#7

Présentation de la collection

Nom de la collection : Persée, portail de revues scientifiques en sciences humaines et sociales.

URL : http://www.persee.fr/

Domaine : Sciences humaines et sociales (archéologie, arts, anthropologie, droit économie, géographie, histoire, sciences politiques, sciences sociales).

Responsables/Partenaires
: le Portail Persée à été lancé à l'initiative du Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Un comité de pilotage est garant de la mise en œuvre du projet. Il est composé des directeurs de publication des revues, du directeur du CINES et des représentants du consortium piloté par l’Université Lyon 2 et du représentant du consortium ERUDIT. 

Objectifs de la collection : Promouvoir et valoriser la diffusion des publications de la recherche française, et donner le libre accès aux collections rétrospectives des revues en sciences humaines et sociales.

Langue : Français.


Organisation de la collection

Types de documents : revues comprenant des articles, des comptes rendus, des notes critiques, des illustrations.

Taille du fonds : 15 revues.

Dates de la collection
: non précisé.

Présentation du fonds et qualités des textes introductifs : Présentation approfondie des textes introductifs. Le projet Persée est bien introduit et expliqué. En revanche le nombre total de documents numérisés n’est pas indiqué.

Base de donnée commune ou propre : base de donnée propre.

Indexation : liste d’autorité.

Métadonnées internes ou externes : Métadonnées

Modes d’interrogation de la base : Possibilité de parcourir les collections et de rechercher dans les collections.
• Parcourir les collections : on accède aux documents en parcourant les collections des différentes revues présentes sur le portail. La page d’accueil présente un menu déroulant qui permet d’accéder à la liste des revues disponibles, puis il suffit de sélectionner une des revues. Celles-ci sont classées par ordre alphabétique et  regroupées par disciplines. Pour chaque revue, il est possible de parcourir l’ensemble de la collection présentée chronologiquement, et de choisir le numéro puis le volume désiré.
• Rechercher dans les collections : Deux modes de recherche sont disponibles : la recherche simple et la recherche avancée. La recherche simple : plusieurs termes peuvent être recherchés en même temps, il faut les combiner avec les opérateurs booléens. Possibilité de limiter la recherche à une revue spécifique, il suffit pour cela de sélectionner une des revues dans le menu déroulant « Revues ». La recherche avancée : la recherche peut porter sur tous les champs de l’article ou être limitée au mots du titre, au textes ou au champ auteur. Possibilité de choisir la source à interroger : Rechercher dans les revues Persée, ou rechercher dans les sites partenaires. La recherche peut être limitée au choix d’une discipline, et par année de publication.

A noter : Une interface de recherche avancée assistée est proposée. Celle-ci présente quatre champs permettant de combiner des mots clés grâce aux opérateurs « et », « ou ». Chaque  terme peut être recherché sur le titre, le texte, ou le nom d’auteur.

Statut juridique des documents : L'accès aux références bibliographiques et au texte intégral des unités documentaires est libre et gratuit. Les articles et toute unité documentaire sont protégées par le droit d’auteur et sont la propriété de leurs auteurs. La reproduction et l’exploitation des documents sont autorisées à des fins de recherche, d’étude ou de formation. L’exploitation commerciale et publicitaire du contenu est strictement interdite. Les mentions de copyright doivent toujours être associées aux données qu'elles recouvrent, que ce soit lors de copies, de transmission ou d'impression de ces données.

Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites : Liens vers les sites partenaires.


Consultation des documents

Description technique : Les collections de revues sont numérisées en mode image ce qui permet de respecter le document original imprimé. L’utilisation d’un OCR permet non seulement d’effectuer une recherche portant sur le texte intégral des documents mais aussi d’offrir à la consultation l’ensemble du contenu des documents en mode texte. Pour visualiser le texte issu de la reconnaissance optique de caractères, il suffit de positionner la souris sur l’image numérisée et de cliquer avec le bouton gauche. Alors, une fenêtre s’ouvre avec le texte de l’image numérisée qui est affichée à l’écran.  Possibilité d’exporter les documents en PDF.

Affichage : Les résultats de recherche sont affichés par ordre de pertinence. Affichage sous forme de vignette de toutes les pages de l’article, ou affichage page à page. Possibilité d’agrandir ou rétrécir l’image.

Logiciel de visualisation : Les documents au format pdf sont visualisés grâce au logiciel Adobe Reader.

Lisibilité des documents
: Aucun problème de lisibilité.

Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation : Il est possible d’exporter chaque page ou l’article intégral en PDF. Lorsque les documents sont en PDF, l’exploitation du document est tributaire des différentes fonctionnalités proposées par Acrobat reader.


Caractéristiques du site

Rapidité et simplicité de la navigation
: la navigation est simple, interface intuitive.

Aide à la navigation
: Une catégorie « aide» propose une aide générale, portant sur l’interrogation du portail, sur la consultation des articles, sur l’utilisation de l’espace personnel et de la communauté Persée.

Multilinguisme des instructions
: Les instructions sont proposées en français et anglais, mais les revues et les documents sont en français.

Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : graphisme simple et lisibilité agréable.

Possibilité de communication
: Une rubrique «crédits et  contacts » permet de contacter par mail le webmestre. D’autres interlocuteurs répondent aux questions d’ordre technique, juridique ou éditoriale.

Adaptation du site aux personnes handicapées : non

2 janvier 2007

Fiche de lecture#8

Pourrais avoir un nuage de tags sur mon site web 2.0 ? Ou faire du neuf avec du vieux.
Didier Frochot. Dossier spécial : web 2.0. Défidoc.  Décembre 2006. http://www.defidoc.com/publications/ds_web2.0/NuageTags.htm

Titulaire d’une maîtrise de doit privé et d’un DESS de gestion, Didier Frochot œuvre dans le secteur de l’information-documentation depuis 1982. Actuellement, il est formateur et consultant indépendant, et coauteur du site Defidoc (http://www.defidoc.com).

Cet article de Didier Frochot issu du dossier spécial web 2.0, propose une réflexion autour du concept des tags, et montre que derrière ce terme et cette pratique attribuée au web 2.0 se cachent des techniques et pratiques qui ne sont finalement pas novatrices.

Alors que le concept du Web 2.0 apparaît comme une révolution, une avancée dans l’utilisation des technologies du web et provoque une déferlante dans les médias, les auteurs de Defidoc proposent dans ce dossier spécial plusieurs articles de vulgarisation technique, ainsi que des réflexions permettant de comprendre et de démêler la réalité des mythes qui accompagnent ce sujet très à la mode. Une des innovations techniques du web 2.0 serait pour les internautes le fait d’apposer des tags. Nombres de sites et de blogs possèdent ce qu’on appelle dans le jargon du web 2.0, des « nuages de tags ». C’est une manière de présenter les tags qui consiste à regrouper dans un même espace des mots en leur attribuant une taille variable suivant la fréquence d’utilisation. L’auteur rappelle dans un premier temps que ce système se réfère directement à la méthode d’indexation à l’aide de mots-clés utilisée en bibliothéconomie, et montre que ces soi disant innovations techniques du web sont en réalité l’application de méthodes de traitement de l’information.  Dés le début du web, les techniques documentaires ont été utilisées et l’auteur propose un tour d’horizon de ces diverses techniques.

Tout d’abord, il rappelle que la méthode de classification des sites web utilisée était les répertoires. Cette technique fut historiquement usitée par deux américains qui décidèrent de répertoriés tous les sites web. Didier Frochot souligne le fait que la description et le référencement de ces sites, ainsi que la navigation au sein du répertoire reprenaient les techniques bibliothéconomiques. L’article insiste ironiquement sur l’apport des techniques documentaires pour le web. La seconde technique fut l’apparition des moteurs de recherche, qui consiste à référencer automatiquement le web mondial. L’auteur signale la ressemblance avec les logiciels documentaires, et rappelle que chaque personne effectuant une recherche à partir d’un moteur fait finalement de la documentation. Il aborde aussi la question des professionnels de la documentation face à Internet, et leur peur de voir disparaître leur fonction face une machine, Alors que c’est justement leur rôle de s’approprier ces outils afin d’organiser et indexer correctement l’information. Puis, l’auteur évoque l’utilisation des métadonnées et explique  pourquoi pour certain site elles ne sont pas exploitées par les moteurs de recherche. Ceci provient d’une mauvaise indexation par le concepteur du site : abus de mots clés ( spoofing), manque de compétences en termes de description de contenu.

Ce rappel des différentes techniques documentaires au sein du web permet a Didier Frochot de mettre en évidence les limites des tags du web 2.0. Ainsi, il démythifie ce concept d’innovation. Les tags ne sont qu’une réappropriation d’une technique documentaire traditionnelle. L’auteur explique que l’innovation vient de la manière de présenter ces mots-clés. La pratique des tags est intéressante car elle permet une amélioration de l’accès à l’information, mais l’auteur souligne le fait que le tagging reste une pratique amateur et que cette indexation libre à ces limites. En effet, il n’y a pas d’harmonisation, de vocabulaire contrôlé, d’uniformisation des termes employés. Enfin, l’article présente la notion de taxonomie, et montre que là aussi il s’agit de réappropriation de réalité déjà existante. Ce terme utilisé aujourd’hui dans le langage du web 2.0 sert à désigner « des essais de classification d’objets, notamment pour s’y retrouver dans les tags ». Ainsi, il montre que ce terme est employé comme pour tenter de structurer les termes et essayer de les classer dans les nuages de tags. On en revient donc à réinventer, selon l’auteur, les notions de classification et de thésaurus. En conclusion, Didier Frochot met en évidence que ces réappropriations des techniques documentaires sont finalement un honneur pour les professionnels de la documentation, mais regrette le fait que ces derniers ne sont pas « là où il faut et quand il faut ».

Commentaires

Cet article de Didier Frochot est intéressant car il permet de faire le point sur les soi disant innovations émergeant du web 2.0. J’ai bien apprécié le style quelque peu incisif de l’article et du dossier en général. L’auteur semble remettre les points sur les « i » quant au phénomène du Web 2.0, sans toutefois nier et déprécier ce concept.  J’ai volontairement choisi l’étude de cet article dans le dossier car je souhaitais en connaître davantage sur l’utilisation des tags et l’indexation libre.

2 janvier 2007

Fiche de lecture#7

Les sites Web des bibliothèques : Trouver l’information ou la ronde des clics.
DUJOL Anne. BBF 2006 - Paris, t. 51, n° 3. http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/pdf/bbf-2006-3/bbf-2006-03-0038-006.pdf


Titulaire d’une maîtrise en sciences de l’information, Anne Dujol dirige actuellement le service commun de la documentation de l’Université de la Méditerranée Aix Marseille II. Elle a exercée auparavant dans diverses institutions telles que la BPI, la bibliothèque départementale de Savoie et au Centre national du catalogue collectif national des publications en série. Auteur de nombreux articles, elle a publié le Clair et l’obscur : perception et usages de la classification par le public de la BPI, 1985.


L’article s’intéresse à l’organisation et la visibilité  des sites Web des bibliothèques et à l’accessibilité de ces informations. L’auteur explique en quoi  l’indexation des ressources documentaires en ligne et la qualité des outils utilisés sont essentielles pour répondre au mieux aux besoins des usagers en quête d’information.


Depuis les années 1990, l’évolution et le développement des systèmes d’information ont modifié les usages de la recherche d’information, et ont permis de diversifier l’offre de services pour les utilisateurs. Afin de démontrer cette idée, l’auteur expose un parallèle entre la logique d’affichage en pages hiérarchisées en arborescence du Minitel et la logique de l’hypertextuel et des menus déroulants des sites web. Auparavant, lors d’une recherche sur minitel, l’usager devait visiter l’ensemble de l’arborescence afin de trouver l’information souhaitée et en cas d’erreur ou pour effectuer une autre recherche il fallait repasser par le même chemin. De plus la recherche était limitée  à cause du coût des services. Aujourd’hui, l’organisation de l’écran d’accueil d’un site Web permet d’accéder directement - ou presque - à l’information recherchée, et la gratuité de ce service favorise l’usager à « empiler les clics et les retours ».
Toutefois, les nombreuses évolutions technologiques et les efforts développés par les bibliothèques pour faciliter l’accès à l’information ne semblent pas satisfaisants. L’auteur souligne les difficultés que peut rencontrer un utilisateur lambda pour trouver l’information. La première difficulté réside dans le manque de visibilité des sites web des bibliothèques. L’auteur montre que l’accès à l’information et la visibilité des sites des bibliothèques est tributaire  non seulement de l’organisation de l’information mais aussi du niveau de reconnaissance de la bibliothèque  en tant qu’institution, par la collectivité dont elle dépend. En effet, un site de bibliothèque qui existe indépendamment de celui de sa collectivité (logique de séparation) aura peut être une visibilité plus importante qu’un site « intégré » dans celui de la collectivité (logique d’intégration). Ainsi, l’auteur insiste sur le fait que ce peu de visibilité provient soit d’un mauvais référencement par les moteurs de recherche, soit d’un mauvais signalement de la part de la collectivité dont dépend la bibliothèque.

Ensuite, l’auteur s’intéresse à l’organisation de l’information sur les sites web des bibliothèques et montre que la qualité des outils utilisés est essentielle pour facilité la recherche des usagers. Ainsi, l’auteur présente les modalités de recherche sur les sites web des bibliothèques. Pour une grande majorité des bibliothèques françaises, un accès à l’OPAC intégrant son propre système de recherche est privilégié, ce qui ne permet pas de faire des recherches sur d’autres ressources que celles proposées sur le catalogue. En ce qui concerne les périodiques en ligne, l’auteur souligne l’importance et la nécessité pour les bibliothèques de favoriser la recherche par titre grâce à une liste unique des titres de périodiques afin que l’utilisateur obtienne des résultats pertinents.

Ensuite, l’auteur insiste sur le fait que même si les sites web des bibliothèques pourraient davantage s’améliorer en terme d’indexation, d’organisation des ressources et d’affichage des résultats, ils restent néanmoins l’outils le plus efficace en ce qui concerne l’accès à l’ensemble des collections et services. Actuellement, une des priorités des bibliothèques serait de développer des outils d’évaluation des usages afin d’analyser les requêtes des utilisateurs et les usages, ce qui permettrait de rendre compte des critères de satisfaction des usagers et de la qualité des résultats obtenus suite à leur recherche.

En conclusion, trouver l’information sur le site web d’une bibliothèque dépend, non seulement de l’indexation des ressources documentaires en ligne et de la qualité des outils utilisés, et plus particulièrement de celle du moteur de recherche fédérée. Elle dépend aussi de la qualité d’organisation des sites et de leur lisibilité immédiate.

Commentaires

Cet article de Anne Dujol  permet de prendre conscience des divers facteurs à considérer pour développer un site web de bibliothèque accessible, lisible et permettre un accès simplifié et organisé aux ressources documentaires. L’étude de cet article est intéressant dans le cadre de la formation car il est relativement parlant. En effet, nous sommes amenés à observer et analyser des sites de bibliothèques et des collections numériques et dans ce contexte je trouve les réflexions de l’auteur tout a fait appropriées.

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27 décembre 2006

Collection #6

Présentation de la collection

Nom de la collection : Archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société/ HAL-SHS.

URL : http://halshs.archives-ouvertes.fr/

Domaine : Sciences de l’Homme et de la Société, sciences humaines.
Responsables : Service d’Ingénierie Documentaire de l’Institut des Sciences de l’Homme de Lyon, et Université Rennes 2.

Objectifs de la collection : L’archive s’inscrit dans un mouvement international en faveur du libre accès. L’archive ouverte suit le principe de l’auto archivage afin d’optimiser la visibilité, l’accessibilité, la rapidité de diffusion et l’impact des productions déposées.

Langue : Français

Organisation de la collection

Types de documents : articles, communications, ouvrages, brevets, thèses, rapports, actes de conférences, colloques.

Taille du fonds : 6148 documents dont : • 2029 articles dans des revues avec comité de lecture. • 215 articles dans des revues sans comité de lecture. • 63 conférences • 1292 communications avec actes • 422 communications sans actes. • 106 ouvrages scientifiques • 720 chapitres d’ouvrages scientifiques. • 91 ouvrages de vulgarisation • 3 Directions d’ouvrages • 615 autres publications (rapports…) • 14 Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) • 1 cours.

Dates de la collection : non précisé.

Présentation du fonds et qualités des textes introductifs : La page d’accueil présente l’archive ouverte HAL-SHS, en définit les objectifs et le contenu. Les modalités de dépôt sont renseignées. 

Base de donnée commune ou propre : Plate forme commune, mais possède une entrée propre au SHS.

Indexation : thesaurus, mots clé.

Métadonnées internes ou externes : Métadonnées externes : tous les documents sont accompagnés d’une notice descriptive. Métadonnées internes : les documents comportent les mentions d’auteurs, la propriété de l’archive ouverte HAL-SHS.

Modes d’interrogation de la base : La consultation des documents se fait à l'aide d'onglets :
- « Parcourir » permet d'accéder aux documents par discipline, collection, date de rédaction, 30 derniers dépôts, type de document. Les collections forment des sous archives thématiques ou identifiées à une institution, un laboratoire.
- « Rechercher » propose une recherche simple par mot du titre, auteur, mots du résumé, mots-clés ou une recherche avancée qui permet d'utiliser les opérateurs booléens ainsi que le filtrage par type de document. La recherche par identifiant donne la possibilité de rechercher les document par identifiant OAI.

Statut juridique des documents : La propriété intellectuelle des documents déposés reste celle de l’auteur. Celui-ci transmet à HAL-SHS le droit de diffusion de son œuvre dans les conditions de l’accès libre et gratuit. Les utilisateurs ont le droit d’utiliser les documents à des fins d’enseignement et de recherche (toute activé non lucrative). Ce dernier s’engage à mentionner sur l’œuvre utilisée sa référence complète.

Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites : Une rubrique « liens » propose deux accès vers des sites d’information sur l’archive ouverte : ROMEO : Politiques des éditeurs et archives ouvertes, et, Libre accès à l’information scientifique et technique.

Consultation des documents

Description technique : La majorité des documents sont au format PDF en mode image mais on trouve aussi des textes au format Word  ainsi que des diaporamas au format Power Point.

Affichage : Les documents affichés dans Acrobat Reader sont tributaires des fonctionnalités du logiciel Acrobat Reader : le document peut être affiché en pleine page ou en pleine largeur, possibilité d’agrandir le document grâce à la fonction zoom, sélection d’une zone, rotation…

Logiciel de visualisation : Les documents au format pdf sont visualisés grâce au logiciel Adobe Reader.

Lisibilité des documents : Aucun problème de lisibilité.

Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation : Il est possible d’enregistrer une copie, d’imprimer, envoyer par messagerie les documents grâce aux différentes fonctionnalités proposées par Acrobat reader. -Un onglet "Services" offre un service d'abonnement par courriel à des alertes sur les nouveaux documents déposés ainsi que des fonctions d'exports de listes de documents ou de résultats de recherche dans de nombreux formats (Latex, Bibtex, PDF, PS, RTF, XML, HTML et format texte).

Caractéristiques du site


Métadonnées : le titre et la propriété de l’archive ouverte HAL-SHS sont mentionnés.

Rapidité et simplicité de la navigation : la navigation est simple et interface intuitive. Navigation sous forme d’onglets : Accueil, Déposer, Parcourir, Rechercher, Services. Chaque onglet est muni d’un menu déroulant présentant les sous rubriques. Il suffit de sélectionner l’une d’elle pour afficher la page. A droite de l’écran, un cadre présente des informations générales (contact, liens, dossiers de presse, les 5 derniers dépôts).

Aide à la navigation : Une catégorie « aide, guide au dépôt » explique comment déposer un document, et les modes de recherches et de consultation.

Multilinguisme des instructions : Toutes les instructions sont en français.

Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : graphisme simple et lisibilité agréable.

Possibilité de communication : Une rubrique « contact » permet de contacter le Centre pour la Communication Scientifique Directe, et l’équipe de HAL-SHS.

Adaptation du site aux personnes handicapées : non

Mon avis

Cette collection est bien organisée et intéressante à consulter même si elle s'adresse à un public spécifique. La recherche et la consultation est relativement simple grâce aux différents onglets. Les instructions pour le dépôt de documents est clairement explicité ce qui montre une réelle volonté d'inciter les chercheurs à faire partager leur production.


8 décembre 2006

Fiche de lecture #6

L’accès au web et à la lecture numérique, des publics diversement empêchés. Burger Dominique.
BBF 2006 - Paris, t. 51, n° 3. http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/pdf/bbf-2006-3/bbf-2006-03-0058-010.pdf

Diplômé de l’école Supérieure d’électricité et titulaire d’un doctorat en électronique, Dominique Burger est actuellement ingénieur de recherche à l’Institut National de la Santé et de la Recherche (INSERM), et président de l’association BrailleNet. Auteur de nombreux articles, il apporte aussi sa contribution à des colloques.


Dans cet article, l’auteur montre en quoi l’accès au web et à la lecture numérique pour les personnes souffrant d’un handicap est une nécessité de la société de l’information. Dans un premier temps, l’auteur propose une définition de l’accessibilité numérique, puis il présente les différents types de déficiences et les applications informatiques développées pour faciliter l’accès au web de ces personnes. Dans une seconde partie, l’auteur fait le point sur les différentes recommandations et lois promulguées au niveau européen. Enfin, il propose plusieurs mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre effective des règles de l’accessibilité.


Selon l’auteur, l’accessibilité numérique se définit d’abord par le respect d’un ensemble de règles qui permettent la lisibilité et la compréhension de tous aux contenus de l’information. Un des facteurs principal est la bonne lisibilité du document électronique. Les critères de lisibilité du document électronique sont les mêmes que pour les documents imprimés : clarté du document, esthétique graphique, structure intuitive… Alors que l’accessibilité et la lisibilité d’un livre sont soumises à divers facteurs matériels (poids, taille, mise en page…), le document électronique dépend de fonctionnalités techniques (accès à une table des matières, index, notes de bas de page…) qui doivent être prévues par l’auteur dés la conception du document. Là ou d’autres auteurs distinguent l’accessibilité (accessibility)  et l’ergonomie (usability), Dominique Burger rassemblent ces deux notions et détermine l’accessibilité par la qualité globale du document.


Les règles essentielles de l’accessibilité ont été établies (Web Content Accessibility Guidelines, WCAG1.0, W3C), néanmoins elles ne prennent pas en compte toutes les technologies et tous les formats de document. L’auteur distingue trois types de déficiences :
- Les déficiences sensorielles (handicap visuel ou auditif)
- Les déficiences motrices (myopathie,…)
- Les déficiences intellectuelles ou cognitives (difficultés de compréhension, apprentissage, mémorisation…). Pour chacune d’entre elle, des aides techniques (logiciel ou matériel) permettent de faciliter l’accès et la consultation de contenus numérique pour les personnes ayant un handicap. Concernant les personnes handicapées visuelles, les solutions apportées sont l’utilisation des options de personnalisation de leur navigateur (l’amélioration de la présentation du document, modification des caractères, etc.), ou des logiciels spécifiques. Le terminal braille ou la synthèse vocale sont des aides techniques adaptées aux personnes aveugles. Pour les personnes déficientes auditives, les informations sonores doivent être converties en signaux visuels. Des équipements spécifiques, tels que claviers virtuels ou des logiciels de commande vocale existent pour les personnes handicapées motrices. Enfin, il est possible de faciliter la lecture et la compréhension pour les personnes souffrant de déficit intellectuels et cognitif en privilégiant la clarté et l’organisation des documents.

Depuis 1997, une initiative  (WAI : Web Accessibility Initiative) du World Wide Web Consortium vise à améliorer l’accessibilité globale d’Internet aux personnes handicapées. Diverses normes découlent de cette initiative, et la principale est la WCAG 1.O. Celle-ci est reconnue par de nombreux pays.  En France, l’association BrailleNet met en place diverses actions pour que les recommandations sur l’accessibilité du Web de W3C/WAI soient appliquées.  Plusieurs initiatives se sont développées au niveau européen.  Toutefois, l’auteur souligne l’importance d’une harmonisation des recommandations au niveau européen et international. Dans cette perspective, l’association BrailleNet conduit et développe un projet de label européen de qualité pour certifier l’accessibilité des sites web.

Au niveau juridique, de nombreux pays ont institués une obligation légale d’accessibilité aux sites web publics. En France, la loi du 11 février 2005 « Pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » stipule une obligation légale d’accessibilité numérique. Des mesures d’accompagnement pour la mise en place de cette loi sur l’accessibilité sont nécessaires. Ainsi, l’association BrailleNet propose des recommandations afin d’aider tous le personnels susceptibles de développer des sites web accessible à tous. Ces mesures encouragent le développement de campagne de sensibilisation, l’intégration de module de formation à l’accessibilité numérique, l’utilisation de format standard de diffusion et la mise en place de procédure de vérification et de certification de l’accessibilité numérique.

Commentaires 

La lecture de cet article m’a parue intéressante car en tant que future professionnelle de l’information, l’accessibilité du web et de l’information est un critère essentiel à prendre en compte.  En effet, le web joue un rôle de plus en plus important dans l’accès à l’information, et il offre aux personnes handicapées des possibilités d’interaction. L’accessibilité du web est aussi essentielle pour l’égalité des chances dans de nombreux domaines. Rendre accessible un site, c’est prendre en compte les différents types de déficiences et concevoir des outils pour que ces personnes puissent naviguer, comprendre, et créer du contenu. Or, on se rend compte actuellement, que la plupart des sites ne sont pas adaptés à ces personnes.  Cet article permet de faire le point sur les diverses initiatives misent en œuvres pour l’accessibilité numérique. Des solutions existent pour adapter le web, des lois sont instituées, mais il semble que trop peu de concepteurs pensent à ce genre de problème.

3 décembre 2006

Fiche de lecture # 5

BÉQUET, Gaëlle ; CÉDELLE, Laure, « Numérisation et patrimoine documentaire »,
BBF, 2000, n° 4, p. 67-72 [en ligne]   http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/pdf/bbf-2000-4/10-bequet.pdf
(consulté le 24 novembre 2006)

 

Gaëlle Béquet est actuellement conservatrice de la bibliothèque de l'institut international d'administration publique. Elle  travaille à la direction du livre et de la lecture (ministère de la culture et de la communication). Laure Cédelle est actuellement conservatrice des bibliothèques chargée des nouvelles technologies et des programmes digitaux à la Direction du Livre et de la Lecture.

Cet article propose des éléments de réflexion pour la mise en place de projets de numérisation du patrimoine documentaire. Dans un premier temps le document propose de faire le point sur les différentes aides financières existantes, et les recommandations établies par le ministère de la culture et de la communication. Puis, il s’intéresse aux différentes initiatives européennes et internationales en faveur de la numérisation du patrimoine documentaire. Une dernière partie dresse un bilan des expériences de numérisation au sein des bibliothèques publiques françaises.


En France, les institutions souhaitant développer un projet de numérisation peuvent avoir recours à des aides financières gérées soit par le ministère de la Culture et de la Communication (niveau central) soit par les Directions régionales des affaires culturelles (niveau régional). Ces aides sont attribuées aux institutions qui en font la demande par le biais d’un dossier d’inscription notifiant les diverses modalités du projet : recours à un personnel qualifié en matière de numérisation, et de traitement intellectuel des documents, matériel informatique adapté et performant… Ces dossiers sont ensuite transmis pour examen et validation aux Directions régionales des affaires culturelles. Ces financements prennent en compte soit l’installation d’un atelier de numérisation pour les projets destinés à l’amélioration des conditions de préservation et de conservation, soit les coûts de la numérisation par un prestataire extérieur. Il est recommandé aux institutions de numériser des documents libres de droits. Dans d’autre cas, la commune doit effectuer les démarches nécessaires d’acquisition des droits pour l’exploitation numérique des documents protégés.


Afin d’assurer la cohérence des différents projets et de garantir une homogénéité entre les fonds numérisés, le ministère de la culture et de la communication à établi des règles et recommandations d’ordre technique et juridique disponibles sur le site du ministère : http://www.culture.fr/culture/mrt/numérisation/.    Les auteurs soulignent qu’avant toute opération de numérisation, plusieurs paramètres essentiels doivent être déterminés. Tout d’abord, il s’agit des questions d’ordre juridiques, et notamment les questions concernant les droits de reproduction et de diffusion. Les institutions doivent vérifier qu’elles possèdent tous les droits d’exploitation des documents à numériser. Si ce n’est pas le cas, elles doivent prendre les dispositions nécessaires auprès des ayants droits, et la cession des droits doit faire l’objet d’un contrat mentionnant les conditions d’exploitation du document. En effet, seuls les documents tombés dans le domaine public sont libres de droit. Toutes aussi importantes, les questions d’ordre techniques doivent être étudiées afin d’exploiter au mieux les fichiers numérisés.

Les recommandations établies par le ministère concernent principalement les formats et noms de fichiers. Deux formats sont imposés pour la numérisation en mode image : Le format TIFF préféré pour la conservation des documents, et le format jpeg destiné à l’exploitation et la diffusion des fichiers. Enfin, les auteurs insistent sur la question de la structuration des noms de fichiers. Ces règles ont été établies dans le but de faciliter le repérage des documents et pour maintenir une cohérence entre les diverses institutions. Ainsi, chaque document doit  comporter l’identifiant de la bibliothèque dont il dépend et un identifiant qui le situe dans la collection.

L’article propose ensuite un état des lieux des différentes initiatives européennes et internationales en faveur de la numérisation du patrimoine documentaire. Ainsi, différents programmes de numérisation associant les secteurs recherche et développement de grandes entreprises et des bibliothèques européennes ont été conduit par la Commission européenne.  Les projets financés sont soumis à la diffusion d’un rapport d’activité pouvant servir de ressources à la communauté bibliothéconomique. Au niveau international, il est possible de consulter tous les programmes de numérisation via le serveur de l’IFLA.


Dans une dernière partie, l’article dresse un bilan des expériences de numérisation au sein des bibliothèques publiques françaises. Bien que quelques initiatives voient le jour, les auteurs soulignent le fait que les bibliothèques restent hésitantes face à la mise en œuvre de projet de numérisation. En effet, ces programmes demandent des investissements importants en terme de financement et de personnel. Afin d’identifier les projets de numérisation existants, la Direction du livre et de la lecture à menée une enquête auprès de cent bibliothèques municipales. Les résultats de ce questionnaire seront visibles à partir d’une base de données hébergée sur le site du ministère de la Culture, et permettront de repérer les collections numérisées. D’après les premiers comptes rendu de cette enquête, les bibliothèques ayant déjà engagée un programme de numérisation, poursuivent leur action sur d’autres collections. La numérisation de fonds anciens est privilégiée au dépend des fonds contemporains. De même, les collections iconographiques sont favorisées par rapport aux documents écrits.


En conclusion, la mise en œuvre d’un projet de numérisation demande non seulement des investissements techniques et financiers mais aussi des connaissances juridiques et des compétences spécifiques. Des mesures sont misent en œuvre par le ministère de la Culture pour aider au financement, mais aussi pour conseiller et informer les institutions désireuses de s’engager dans de tel projet. La consultation des programmes étrangers est aussi une ressource intéressante pour se tenir informer des évolutions dans le domaine de la numérisation.

Commentaires

Cet article permet de se poser les bonnes questions avant d’entreprendre un projet de numérisation. S’il n’aborde pas directement le côté technique, pratique de la numérisation, il donne quelques éléments à prendre impérativement en compte avant une telle démarche. J’ai trouvé particulièrement intéressant le fait que l’auteur mentionne les résultats de l’enquête, car cela permet de se donner une idée de l’évolution des pratiques de numérisation en bibliothèque depuis l’année 2000. Aujourd’hui, le portail Culture.fr permet d’avoir une vision de concrète du paysage numérique en France, et des différentes collections numérisées.

 
3 décembre 2006

Collection # 5

Présentation de la collection


Nom de la collection : Photothèque - Banque d’images du CNRS.

URL : http://phototheque.cnrs.fr/

Domaine : physique, chimie, mathématiques, sciences de l'Univers, sciences de la vie, sciences pour l'ingénieur, sciences de l'information et de la communication, sciences de l'Homme et de la société.

Responsables : la photothèque du CNRS fait partie de l'unité propre de service CNRS Images qui dépend de la Direction de la communication.

Objectifs de la collection : La photothèque a pour mission de conserver le patrimoine photographique du CNRS, de produire, collecter, gérer et diffuser les images scientifiques issues des laboratoires de recherche du CNRS.

Public visé : Tous publics.

Langue : Français.

Organisation de la collection



Types de documents : Photographie.

Taille du fonds : la banque d’images contient  actuellement plus de 13.000 images.

Dates de la collection : 20e siècle.

Présentation du fonds et qualités des textes introductifs : Présentation du fond et des différentes thématiques proposées.

Base de donnée commune ou propre : Base de donnée propre à la banque d’images.

Indexation : Thésaurus.

Métadonnées internes ou externes : Présence de métadonnées internes et externes : En passant le curseur au dessus de chaque image, un texte présente et décrit l’image. De plus chaque photographie est accompagnée d’une notice descriptive.

Modes d’interrogation de la base : Plusieurs modes d’interrogation et de consultation de la base.
Premier mode de consultation : Présence de deux types de lots d’images sur la page d’accueil
• « A la Une » : présente des images illustrant l’actualité de la recherche de laboratoires du CNRS. Il suffit de cliquer sur l’image pour faire apparaître le lot d’images associées. Un lien « Voir aussi » permet d’afficher d’autres images et lots proposées dans la rubrique « A la Une ».
• « Les Albums » : proposent un ensemble de lots d’images thématiques. Il suffit de cliquer sur une vignette ou son titre pour faire apparaître le lot d’images associées en mosaïque. Trois modes de recherches sont possibles : la recherche rapide, la recherche avancée, la recherche à partir de la fiche détail.
• La recherche rapide : Ce mode de recherche est proposé sur toutes les pages du site à partir de la boîte « Rechercher ». Il suffit de saisir un mot puis de lancer la recherche.
• La recherche avancée : Elle permet une interrogation en texte intégral, par thème, mots clé, Laboratoire, Délégation et Références. Pour chaque termes recherché, il est possible d’utiliser les opérateurs booléens. Ces différents critères de recherche peuvent être croisés. Pour les critères « Thèmes » et « Délégation » une liste d’aide à la saisie permet de choisir l’élément rechercher. Il est aussi possible de consulter le Thésaurus pour la recherche par mots clé. • La recherche à partir de la fiche détail : Présence d’hyperliens sur certains critères de la fiche détail ou notice. Ces liens permettent donc une nouvelle recherche. Les résultats des recherches s’affichent sous forme de mosaïques d’images, ce qui permet de choisir ce que l’on souhaite visualiser. Toutes les images sont accompagnées d’une notice détaillée qui affiche la référence de l’image, la légende, le laboratoire de provenance, les thèmes et mots clé associés, ainsi qu’une rubrique « Voir aussi » permet de consulter les documents associés à l’image.( sites des laboratoires, Journal du CNRS…).


Statut juridique des documents : Toute reproduction ou utilisation des documents photographiques dont le CNRS possède le copyright est interdite sans une autorisation préalable du service CNRS Images. Toute modification d’une photographie doit faire l’objet d’un accord écrit avec le CNRS Images. Interdiction d’utiliser les photographies à des fins publicitaires sans autorisation. Droit de reproduction des images : Toute reproduction destinée à valoriser le CNRS est gratuite. Toute reproduction dans un cadre plus général donne lieu à l’acquittement d’un droit de reproduction par l’auteur. Mais dans les deux cas, les mentions suivantes sont obligatoires : © CNRS Photothèque, suivi du nom du photographe.

Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites : Présence de lien vers le site du CNRS.

Consultation des documents



Description technique : Les photographies sont disponibles au format jpeg.

Affichage : Les documents sont intégrés dans la page html. La visualisation des documents s’effectue selon deux modes : l’affichage en mode mosaïque et l’affichage en mode détail.
• Le mode mosaïque : permet de visualiser les résultats de la recherche sous forme de vignettes. Lorsque l’on passe le curseur sur chaque vignette, une boîte contenant la légende s’affiche. Il suffit de cliquer sur la vignette pour afficher le détail de l’image, accompagné de sa notice. Cinq choix d’affichage de la vignette sont proposés, chacun correspondant au nombre d’images par lignes.
• Le mode détail : permet de visualiser les résultats de la recherche, individuellement, sous forme d’une grande image accompagnée de la notice. Possibilité de naviguer d’une page à l’autre grâce à une zone de feuilletage des pages. Choix du n° de la page à consulter.

Logiciel de visualisation : Les documents au format jpeg sont intégrés à la page html.

Lisibilité des documents : Aucun problème de lisibilité. Visualisation claire et agréable des images.

Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation : Possibilités de sauvegarder l’image, de l’imprimer, de l’envoyer dans un courrier électronique. Il est possible de d’effectuer une sélection d’images dans un « panier ». Les utilisateurs possédant un compte utilisateur peuvent commander des images placées dans le panier.

Caractéristiques du site


Rapidité et simplicité de la navigation : la navigation s’effectue facilement grâce à la présentation de lots thématiques. La recherche est simple grâce aux listes d’aide à la saisie.

Aide à la navigation : Une catégorie « Aide » explique les différents modes de consultation, la visualisation des recherches, le rôle des paniers et comment commander. Une Foire aux questions (FAQ) donne quelques informations.

Multilinguisme des instructions : Toutes les instructions sont en français.

Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : graphisme agréable  et lisibilité claire. Interface conviviale et intuitive.

Possibilité de communication : Possibilité pour l’utilisateur de contacter le personnel de la photothèque par mail grâce une icône est prévue à cet effet.

Adaptation du site aux personnes handicapées : non.

Commentaires


Ce site est vraiment très agréable à consulter. Il permet de découvrir les différents domaines d’activités de recherche du CNRS. L’utilisateur à une réelle liberté dans le choix de navigation et de consultation. Les photographies sont magnifiques et pour beaucoup  insolites. Je trouve intéressant de proposer un affichage sous forme de mosaïques, cela est très utile pour ce faire une idée des thèmes abordés. La majorité des photos sont des documents scientifiques mais je trouve intéressant de pouvoir les commander car la beauté de certains peuvent faire de superbes illustrations.

3 décembre 2006

Collection # 4

Présentation de la collection



Nom de la collection : Le Passe-Temps

URL : http://bibnum2.bnquebec.ca/bna/passe/index.html

Domaine : Revue musicale et littéraire. Vie culturelle au Québec (1895-1949)

Responsables : Bibliothèque nationale du Québec.

Objectifs de la collection : Cette collection propose de découvrir cinquante ans de vie musicale et culturelle au Québec à travers la revue musicale Le Passe-Temps publiée de 1895 à 1949. Cette revue a contribué au développement de la vie culturelle au Québec, dont le but était de divertir ses lecteurs, les instruire et  les informer sur l'actualité de la scène artistique.

Public visé : Tous publics.

Langue : Français.

Organisation de la collection



Types de documents : revue comprenant des articles, des partitions, des illustrations, des publicités et des textes littéraires. Seuls les articles ayant un lien avec le Québec ou le Canada ont été indexés. Les auteurs et les interprètes québécois et canadiens, de même que les artistes étrangers qui se sont produits en sol québécois ou canadien ont été recensés. Les textes repris de publications étrangères n'ont pas été retenus sauf quelques exceptions. La collection numérique recense l’ensemble de ces numéros.

Taille du fonds : Environ 830 numéros de la revue sont disponibles. Quelques numéros sont manquants.

Dates de la collection : 1895-1949

Présentation du fonds et qualités des textes introductifs : Présentation historique de la revue Le Passe-Temps.

Base de donnée commune ou propre : Il y a une base de données commune aux différentes collections de la bibliothèque mais possibilité d’interroger séparément.

Indexation  : Deux types d’index permettent d’accéder au contenu de la revue : un ensemble d’index généraux qui permet de chercher par Auteurs, Titres, Sujets. Un index particulier permet de chercher par types de documents : Articles, Illustrations, Partitions, Publicités, Textes littéraires.

Métadonnées internes ou externes : Présence de métadonnées externes : les reproductions en pdf mentionnent le titre et la propriété de la Bibliothèque et Archives national du Québec. Tous les documents sont accompagnés d’une notice descriptive.

Modes d’interrogation de la base : Trois modes de consultation. La partie de gauche du site présente trois rubriques : « Numéros de la revue », « Index généraux », « Index particuliers ».

• La rubrique « Numéros de la revue » permet d’accéder aux numéros des revues identifiées par années. Il est possible de consulter le numéro complet ou par numéros de page. Les pages numérisés apparaissent individuellement sur la partie de droite au format PDF.

• La rubrique « Index généraux » : la recherche peut porter sur l’auteur, le titre ou le sujet. Chaque index présente une liste classée par ordre alphabétique. Puis il suffit de cliquer sur le document recherché dont le titre apparaît, il est aussi possible de consulter la notice en cliquant sur le lien « voir notice ».

• La rubrique « Index particuliers » : permet d’explorer les revues selon cinq catégories qui précisent le type de document : «Articles», «Illustrations», «Partitions», «Publicités» et «Textes littéraires». Une fois la rubrique choisie, on y navigue à l'aide des catégories «Auteurs», «Titres» et «Sujets», comme pour les index généraux.

A noter : le lien « voir notice » permet d’accéder à la notice du document qui s’ouvre dans une fenêtre séparée, qui est en fait l’interface du catalogue de la bibliothèque nationale du Québec.

Statut juridique des documents : Tous les documents contenus dans le site, y compris les textes et les images se trouvant dans les Collections numériques, sont protégés par la Loi sur le droit d'auteur. La Bibliothèque et Archives nationales du Québec permet l’utilisation des contenus de son site à titre privé, ou a des fins éducatives et non commerciales à la condition de bien mentionner la source des documents.  Toute autre utilisation ou reproduction est interdite à moins d’avoir une autorisation de la Bibliothèque et le cas échéant des ayants droit. Dans ce cas là, une demande doit être faite par écrit.

Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites : lien vers le portail du Québec.

Consultation des documents



Description technique : Les documents numérisés sont en mode image, et disponibles en pdf, page par page. Pas de possibilités d’interrogation dans les documents. La notice des documents est visualisée dans une fenêtre séparée renvoyant au catalogue de la bibliothèque.

Affichage : Les documents affichés dans Acrobat Reader sont tributaires des fonctionnalités du logiciel Acrobat Reader : le document peut être affiché en pleine page ou en pleine largeur, possibilité d’agrandir le document grâce à la fonction zoom, sélection d’une zone, rotation…

Logiciel de visualisation : Les documents au format pdf sont visualisés grâce au logiciel Acrobat Reader.

Lisibilité des documents : Aucun problème de lisibilité.

Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation : Il est possible d’enregistrer une copie, d’imprimer, envoyer par messagerie les documents grâce aux différentes fonctionnalités proposées par Acrobat reader.

Caractéristiques du site



Métadonnées : Le titre de la page est indiqué.

Rapidité et simplicité de la navigation : Il n’est pas possible de circuler d’un document à un autre. Il est nécessaire de se référer à chaque fois à la partie de gauche pour choisir un document.

Aide à la navigation : La partie gauche du site possède un lien « mode d’emploi » qui explique les possibilités de consultation.  De plus, lorsqu’on visualise la notice qui apparaît dans une fenêtre du catalogue, il y a une rubrique « Aide en ligne » expliquant les fonctions des différentes icônes présentes sur la page.

Multilinguisme des instructions : La collection est en Français. Mais le site peut aussi être consulté en Anglais.

Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : graphisme et lisibilité agréable.

Possibilité de communication : Le site de la Bibliothèque et archives nationales du Québec propose différents services pour communiquer : possibilités de faire des commentaires, propose un formulaire à remplir pour des suggestions d’achat.

Adaptation du site aux personnes handicapées : Depuis 2002, la bibliothèque poursuit un projet d’accessibilité du site Internet pour les personnes handicapées.

Commentaires

Cette collection est agréable à consulter. Elle permet de découvrir la vie culturelle au Québec à une période donnée. La consultation s’effectue de manière relativement simple. En ce qui concerne le site de la bibliothèque national du Québec, les collections numériques sont bien identifiées et sont classées par types de documents (dictionnaires, journaux, revues…). Cette collection étant relativement complète et le nombre de documents conséquent, peut être qu’une fonctionnalité de recherche simple ou multicritères aurait été judicieuse pour effectuer une recherche précise. La présentation et l’organisation de cette collection est surtout selon moi un parcours de découverte, une sorte de voyage culturel pour découvrir la vie artistique du Canada à une époque donnée.

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